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lundi 28 février 2011

Les libyens doivent faire attention. Pas d'ingérence étrangère

Attention aux vautours !!
Le Conseil de sécurité a adopté samedi à l'unanimité une résolution imposant des sanctions sévères au régime de Mouammar Kadhafi, à sa famille et à des proches du régime. Parmi ces sanctions adoptées par les quinze États membres, figurent un embargo sur la vente d'armes et de matériels connexes à la Libye et une interdiction de voyager sur le sol des États membres concernant seize personnes, dont Mouammar Kadhafi, sept fils et sa fille et des personnes intimement liées au régime.
Certains pays ont proposé des mesures plus drastiques contre la Libye. Parmi les propositions examinées figurent la création d'une zone d'exclusion aérienne au-dessus de la Libye, des interdictions de voyager et le gel des avoirs du clan Kadhafi.
Comme je l'avais précédemment indiqué, au cas où ces dernières mesures s'appliqueraient, cela veut dire que la Libye sera traitée un Irak bis et qu'il y aura une occupation étrangère dont les États Unis seraient les principaux instigateurs et profiteurs. Ceci doit être refusé catégoriquement par les Libyens qui ne veulent pas que leur pays leur échappe.

Car déjà, d'après des informations, les États-Unis et l'Union européenne auraient pris des contacts avec les insurgés et leur proposent de leur offrir leur aide, malgré le démenti des intéressés. Ce qui sur, c'est que les Usa sont entrain d'étudier avec leurs alliés européens les actions possibles à mener comme l'avait déclaré à  Washington Hillary Clinton qui avait déclaré que son pays est "prêt" à fournir "toute forme d'aide" aux opposants au régime de Kadhafi. D'ailleurs actuellement elle se trouve à Genève, où elle est arrivée hier dimanche,  pour préparer "l'après-Kadhafi" avec ses collègues européens et certains pays arabes.


Il est temps pour les Libyens, et notamment les militaires, de réagir pour renverser ce tyran sanguinaire par tous les moyens et surtout de surveiller les installations et les édifices du pays en sécurisant tous les accès sensibles. Il ne plus quoi faire. Il accuse même, sans gêne, Ben Laden de "manipulation" et d'être derrière ces manifestations. En même temps, ne cédez pas à ceux qui voudront utiliser la force contre Kadhafi car leur raison est autre  que la défense des Libyens.
Ne détruisez surtout pas les documents et n'incendiez pas les bâtiments et les édifices publics.
Nous sommes tous des Soutiens au peuple libyen contre son fou de sanguinaire et les chacals qui rodent autour de leur pays!
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dimanche 27 février 2011

Le gouvernement tunisien, confronté à une crise de confiance

Le gouvernement transitoire tunisien est confronté à une grave crise de confiance. Des manifestants ne cessent de réclamer sa démission au vue de l'absence d'une véritable stratégie politique alors qu'il vient d'annoncer le calendrier des élections de l'après-Ben Ali.
Face à cette situation, des manifestations grandioses ont eu lieu notamment le vendredi dernier sur la Place de la Kasbah et sur l'avenue Habib Bourguiba et étaient bien organisées d'après ce que nous avons entendu de la bouche d'un organisateur. Il est naturel que les citoyens protestent pour s'exprimer sur les sujets d'avenir de la nation. Mais, les manifestations doivent être pacifiques et bien encadrées pour qu'il n'y est pas de débordements
Ce qui s'est passé ce jour là, au cours d'une grande manifestation à Tunis ayant rassemblé entre 50 000 et 100 000 personnes mobilisées pour réclamer le départ du gouvernement transitoire dirigé par Mohammed Ghannouchi, vingt-et-un policiers ont été blessés et au moins trois commissariats incendiés ou saccagés lors des heurts avec des manifestants qui ont attaqué le ministère de l'Intérieur.
Ce dernier, dans un communiqué, a fait état de trois commissariats, proches du siège du ministère de l'Intérieur, situés en pleine avenue Habib Bourguiba, ont été partiellement incendiés ou saccagés, ainsi que deux grands magasins et plusieurs voitures ont été endommagées. Selon le ministère, l'attaque du siège du ministère de l'Intérieur vendredi en fin d'après-midi est l'œuvre "de groupes de jeunes, en majorité des lycées et des étudiants". "Nous appelons les parents à décourager leurs enfants de participer à ce genre de manifestations, à les inciter à reprendre les cours et à tout faire pour éviter qu'ils servent de boucliers humains à des groupes de malfaiteurs".
"Les élèves doivent reprendre les cours et à tout faire pour éviter qu'ils servent de boucliers humains à des groupes de malfaiteurs", conclut le communiqué.
Outre ces graves incidents de Tunis, d'autres actes criminels ont été commis à Kasserine où des bâtiments ont été saccagés et pillés et des voitures brulées. Ceci est intolérable et doit être réprimé avec force car, ce sont nos institutions et notre économie qui sont les victimes d'une bande de truands dirigés par une main étrangère.
Je suis très indigné devant ces actes odieux commis par des gens qui saccagent et incendient des édifices publics ou privés. Je crois que la rue na pas vocation à dicter la politique du gouvernement car face à cette confusion, n'importe qui peut demander n'importe quoi.
Tout le monde sait que depuis la fuite en Arabie saoudite de Ben Ali, un gouvernement de transition dirige le pays avec à sa tête l'ancien Premier ministre Ghannouchi et comprenant des membres de l'ex-opposition. C'est un gouvernement de transition. Cette situation provisoire ne donne pas droit à quiconque de jouer avec nos acquis.
Je suis d'avis avec ce qu'avait dit le magistrat Mokhtar Yahyaoui, "les revendications politiques doivent s'exercer au sein des institutions politiques et non dans la rue". "Les manifestants font du chantage, ou bien le gouvernement tombe ou ils bloquent le pays, ce n'est pas la démocratie".
Les manifestants, selon lui, "sont bien organisés politiquement et financièrement, il y a des gens bien structurés derrière eux, qui travaillent avec un agenda politique et leur intérêt est de semer le chaos".
"Ils ont supporté le régime de Ben Ali pendant 23 ans et maintenant ils sont incapables d'attendre quelque mois, ce n'est qu'un gouvernement de transition", ajoute le magistrat, soulignant que "le gouvernement a échoué à établir une relation de confiance avec les citoyens" et estimant qu'il "aurait du demander l'extradition de Ben Ali et son épouse dès le début".
Notre Tunisie doit être stable, sans intervention étrangère
Chers compatriotes, attention, des mains étrangères rodent dans les parages et pourraient kidnapper la belle révolution ainsi convoitée. Ne laissez pas la victoire du 14 janvier vous échapper et n'oublions pas nos martyrs. Ne vous fiez pas aux meneurs inconnus ni à leurs slogans qui visent à déstabiliser le pays et faire régner le chaos.
Nous ne voulons d'aucune ingérence dans nos affaires internes. Les Tunisiens sont assez intelligents pour ne pas se laisser prendre. Voila justement ce dont les Tunisiens n'ont pas besoin. Il ne faut nullement pas que la révolution courageuse du peuple tunisien soit détournée par des "intérêts étrangers". Mais, si nous continuons dans la détermination de "la politique du tout ou rien", nous risquerons de perdre cette belle victoire.
Il faut savoir que notre économie a assez perdu ces dernières semaines et qu'il est grand temps de se remettre au travail. D'autant que notre révolution est bénéfique aux autres pays arabes tels que l'Égypte ou la Libye et les autres.
Arrêtons ces saccages et pillages organisés. Il ne faut pas non plus céder à la panique. Le gouvernement doit être le garant de la sécurité et des biens en Tunisie. Évitons les chaos et la gabegie. Ne cédons pas aux provocation au désordre
Je souhaite que toutes ces bandes hors la loi soient rapidement maitrisées et traduites devant la justice.
Reprenons maintenant le travail pour assurer l'économie tunisienne
Vive la Tunisie libre.
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Analyse et Synthèse d'Abdel Hakim ATEB

samedi 26 février 2011

La Tunisie encore sous pression

Alors que le gouvernement Ghannouchi annonçait aujourd'hui la tenue d'"élections libres au plus tard mi-juillet" et qu'en Libye la contestation au régime de Khadafi s'étend désormais vers Tripoli, les Tunisiens continuent, ce vendredi, de battre le pavé pour défendre "leurs révolutions".
Certains médias ont annoncé le chiffre de 50 000 manifestants ou plus se sont rassemblé à la Kasbah pour réclamer le départ du gouvernement de transition dirigé par Mohammed Ghannouchi. Selon certains, il "s'agit de la plus grande manifestation depuis la chute de Ben Ali", le 14 janvier. Les manifestants son,t venu avec des slogans tels que "Ghannouchi dégage", "Honte à ce gouvernement", ou encore "Révolution jusqu'à la victoire". En fin de journée, les forces de l'ordre ont procédé à plusieurs tirs de sommation à Tunis pour disperser les manifestants.
D'après certaines informations, quelques autres manifestants se sont dirigé vers l'Avenue Bourguiba où est située le ministère de l'Intérieur et ont mis le feu à certains endroits. Ils cassaient également des pots de fleurs pour en faire des projectiles pour les jeter en direction du ministère de l'Intérieur.
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vendredi 25 février 2011

Kadhafi agite le spectre de Ben Laden

Les libyens ne veulent pas d'une ingérence étrangère
Alors que Kadhafi continue d’agiter le spectre du "terrorisme international" de manière plus précise accusant nommément Oussama Ben Laden de "manipuler" les Libyens, la communauté internationale accentue la pression sur ce "Guide la Révolution" devenu fou. L'Otan et le Conseil de sécurité de l'Onu se sont réuni en urgence, Paris et Londres ont de leur côté proposé un projet de résolution commun pour demander des sanctions.
Barack Obama a appelé Nicolas Sarkozy jeudi soir à propos de la Libye et les deux présidents ont de nouveau exigé ensemble "un arrêt immédiat de l'usage de la force", a annoncé l'Élysée, ajoutant que la France souhaitait une nouvelle réunion urgente du Conseil de sécurité de l'ONU.
Certains ont déja proposé des mesures plus drastiques. Parmi les propositions examinées figurent la création d'une zone d'exclusion aérienne au-dessus de la Libye, des interdictions de voyager et le gel des avoirs du clan Kadhafi, ont indiqué des diplomates.
Si ces dernières mesures s'appliqueraient, cela veut dire que la Libye sera traitée en Irak bis et qu'il y aura une occupation étrangère dont les États  Unis seraient  les principaux instigateurs et profiteurs. Ceci doit être refusé catégoriquement par les Libyens qui ne veulent pas que leur pays leur échappe.
L'un des premiers pays à s'être opposé à des sanctions pareilles contre le régime libyen est la Turquie. D'autres doivent suivre son exemple et refuser toute ingérence étrangère en Libye.
Quant à Mouammar Kadhafi, je pense qu'il se suicidera "comme Hitler l'a fait", tel que l'avait prédit son ex-ministre de la Justice M. Moustapha Abdel Jalil car "Les jours de Kadhafi sont comptés. Il va faire comme Hitler a fait, il va se suicider", avait précisé M. Jalil.
Aujourd'hui, le gouvernement libyen a annoncé une hausse des allocations et des salaires de certains fonctionnaires de 150% ! Sur quelle base l'a-t-il fait et qui seraient ces certains fonctionnaires bénéficiaires? Une Hausse de 150% des salaires est-ce une intox?
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lundi 21 février 2011

Kadhafi fils menace les opposants de «rivières de sang»

UNE "NOUVELLE LIBYE" OU "LA GUERRE CIVILE"
Seïf Al-Islam Kadhafi (en arabe veut dire  "Le sabre de l'islam") , le fils ainé de Mouammar Kadhafi, a affirmé hier soir 'Dimanche 20 février 2011) à la télévision que le peuple libyen devait choisir entre construire une "nouvelle Libye" ou plonger la Libye dans la "guerre civile", tout en promettant un train de réformes, dont un nouveau code pénal, de nouvelles lois donnant "des perspectives de liberté" pour la presse et la société civile, ainsi que le lancement d’un dialogue sur une Constitution. " La Libye est à un carrefour. Soit nous nous entendons aujourd’hui sur des réformes, soit nous ne pleurerons pas 84 morts mais des milliers et il y aura des rivières de sang dans toute la Libye", a-t-il déclaré.
Il avait ajouté : «Je m'adresse à vous et pour la dernière fois avant de recourir aux armes», a-t-il mis en garde, estimant que la Libye n'était «pas la Tunisie ni l'Égypte». «Notre moral est au plus haut et le leader Mouammar Kadhafi, ici à Tripoli, conduit la bataille et nous le soutenons ainsi que nos forces armées (...) Nous ne lâcherons pas la Libye et nous combattrons jusqu'au dernier homme, jusqu'à la dernière femme et jusqu'à la dernière balle». Selon lui, les affrontements sont provoqués par des éléments libyens et étrangers visant à détruire l'unité du pays et instaurer une république islamiste.
Alors que son père, tenant à son régime aurait, selon des informations, engagé des «mercenaires africains» pour appuyer les forces locales les autorisant à utiliser des munitions interdites internationalement contre les manifestants.
Seïf Al-Islam Kadhafi est défini comme le chantre de la libéralisation économique et de l'évolution du régime par l'adoption d'une Constitution, il vient de faire tomber son masque pour se montrer dans son vrai visage d'un sanguinaire sans merci prêt à sacrifier le peuple libyen pour garder le trône libyen. Maintenant on devrait l'appeler la Honte de l'Islam et non plus Seïf Al-Islam
Voila des gestes qui vont finir par tremper le pays dans un holocauste cannibale indigne de la civilisation de notre ère car, les Kadhafi se croient encore dans les années 1969, année au cours de laquelle le père Mouammar avait, le premier septembre, organisé un coup d'État contre le roi Idris Ier et se fait proclamer colonel alors qu'il n'avait que le grade de capitaine.
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jeudi 17 février 2011

Ben Ali victime d’une attaque cérébrale serait dans le coma

Selon Nicolas Beau, journaliste français spécialiste de la Tunisie, Ben Ali vient d'être victime d'une attaque cérébrale et transporté d'urgence à l'hôpital de Djedda où il a été admis dans cet établissement réservé aux princes saoudiens sous une fausse identité. Son état est jugé "très inquiétant" d'après le journaliste cité plus haut. Il serait même plongé dans le coma, d'après la même source.
Le Président tunisien par intérim, Fouad Mebazaa, était au courant depuis deux jours de l'hospitalisation de Ben Ali. Par contre, son épouse, Leila Trabelsi, l'avait quitté pour la Lybie et ne se trouve donc pas à ses côtés, comme il se devait. Quelle triste histoire !
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