Frattini, s'appuyant sur des soi-disant déclarations de l'évêque de Tripoli selon lesquelles Kadhafi serait blessé et/ou en fuite, a été même démenti par l'évêque de Tripoli en question, Mgr Giovanni Martinelli qui disait n'avoir pas tenu de tels propos : "Ce qu'a dit le ministre des Affaires étrangères n'est pas vrai parce que je n'ai jamais dit que le leader libyen était blessé", "ni qu'il était parti de Tripoli".
En plus, contrairement aux buts supposés de la résolution 1973, les bombardements de Tripoli par l'Otan ont fait plusieurs morts, parmi lesquels deux journalistes, ainsi que des blessés civils et des destructions très importantes, alors que la mission était de protéger les civils.
Aujourd'hui, la Libye s'apprête à enterrer 11 imams tués par une frappe aérienne de l'Otan à Brega le jeudi dernier, ce qu'a regretté l'Alliance atlantique, semble-t-il. Le bombardement en question a fait en tout 16 morts et au moins 50 blessés, dont cinq sont dans un état grave, d'après le porte-parole du gouvernement libyen, Moussa Ibrahim, lors d'une conférence de presse.
Dans un communiqué, l'Otan a expliqué avoir touché un centre de commandement et de contrôle tôt vendredi, précisant qu'il était utilisé par le régime pour "coordonner des frappes contre la population civile".
L'Otan se contente ainsi de rapporter ses actions dévastatrices sans même s'excuser des dégâts humains en la perte de civils dont il est l'auteur.